L'amour est à la portée de tous, mais l'amitié est l'épreuve du coeur.

J' ai tant aimé à vous lire,
M'abreuver de vos pensées
Au calice du délire
Sans jamais être offensé.
J'accompagne vos fantasmes,
Vos rêves de velléité,
Votre corps gorgé d'orgasmes
S 'éveille à l'éternité.
Coquelicots, herbes folles
Vous animez le printemps
Et mon rêve batifole
De vos reflets éclatants.
J'ai tant aimé à vous lire
A pouvoir crapahuter
Sur le sentier du délire
Reviendrez vous chahuter?

 Accroche toi, plus souvent dans les fils de ma vie
douceur est la laine, de mes sentiments qui s'ennuient
de tes regards absents, mes sourires s'enfuient
ne brille plus l'étincelle, celle qui me faisait envie

Impression de deux coeurs qui s'égarent dans l'oubli
pour peu à peu s'éloigner, dans une profonde nuit
ou l'écho de tes silences, pèsent sur un amour qui fuit
basculant, derrière un miroir, ou je ne te sens plus épris

Quand je contemple au soir ces paillettes d’or fin
Début de l’univers qu’on dit être sans fin
Quand le matin je vois l’astre du jour qui brille
Réchauffant notre sol que la verdure habille
Quand je lève les yeux vers l’infiniment grand
Le ciel, la voie Lactée et puis les galaxies
Quand je m’émerveille devant le firmament
Que je m’intéresse à toute forme de vie
Quand j’observe par jeu la fourmi si petite
Ou là-bas en Afrique un énorme éléphant
Quand la douceur du soir à méditer m’invite
Et que le jour m’appelle à vivre intensément

Je réponds à Souchon : « Non, le ciel n’est pas vide,
Il y a là quelqu’un qui écoute vraiment ».
Je suis consciente alors de notre petitesse
Nous sommes loin d’être des dieux ou des déesses
C’est pourquoi par ces mots et du fond de mon cœur
Je veux chanter la gloire de toute cette splendeur