Quelques poèmes écrits aux fils des jours et des nuits!

On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux...

L' ecriture est au seuil même de notre émotion, elle traduit intensément les souvenirs, les secrets mouvements du coeur

Prisonnière de stuctures imuables c'est un langage qui n'appartient qu'à nous seuls, c'est notre cri du coeur!

En langage parlé on pourrait dire qu'elle traduit le "vague à  l'âme" qui n'est pas forcément mélancolie, ivresse des mots, griserie de la rime l'écriture devient POESIE!!!!

 

Erika Guigui

 

 

 

 

La vie est une école,

Des fois juste, des fois drôle !

Le jour tout le monde danse

Sur la même piste des chances

Il y a ceux qui dansent bien

Il y a ceux qui n’ont rien

Tout dépend du destin

Et le choix du bon chemin !

 

La vie est une école,

Des fous et des folles

Les fous parlent à haute voix

Les folles brisent toutes les lois !

La vie est un miroir

Chacun voit  dans son visage

Le décollage de son espoir

                                                                                                             Vers tous les nuages !

 

 

Si ma muse voulait, j’écrirais son histoire 

J’accepterai pour elle, l’effrayant purgatoire.

Je choisirai les mots pour border son attente

Et les blanches pages pour coucher ses rêves.

Je lui sacrifierais toutes mes joies brèves

Pour tenter de calmer ses humeurs changeantes.  

 

Si ma muse voulait, je serais sa princesse

Et il serait le roi de toutes mes faiblesses

Je gagnerai pour lui tous les tournois de joute,

Tous les duels connus et ceux qu’il imagine.

Je peuplerai ses nuits de douceurs câlines

Et resterai près de lui, toujours à son écoute.

Il fait nuit dans les draps de mon âme
La lune ouvre sur moi les portes du vide
Les jours esquissent les contours d'une ride
Qui terni le reflet de mon visage de femme

Et je compte l'amour pour m'endormir
Un bisou, deux bisous, trois bisous
Mais pas un seul ne glisse sur ma joue
Seuls me frôlent les longs soupirs

Alors je compte les petit espoirs
Des pétales il m'aime, un peu, beaucoup
Pas un souffle se pose dans mon cou
Juste les tremblements de la peur du noir

Je m'endors sur l'oreiller de l'épuisement
Et c'est dans mes rêves les plus secrets
Qu'il vient à pas feutrés m'embrasser
Et peu m'importe si mon sommeil me ment!!!