Et puis je suis à écrire…

Des liens virtuels,
Aux résonances ambrées,
Une sensibilité démasquée,
Pourtant cachée dans la vraie vie,
Une générosité libérée
De toutes chaînes amères.

La page s'ouvre,
Offrant un déferlement
De mots tendres,
De cris aigus,
De souffrances endurées,
De moments d'exception,
De tristes souvenirs.

Et les commentaires montent,
Approuvant ces états,
Acceptant l'inacceptable,
Tolérance et compréhension
Nous aident sur le chemin.

Cette famille bienfaitrice
Porte l'espoir de demain,
Nul autre juge ou témoin
Ne peut en prendre Ombrage.

Les âmes se recueillent
Sous des écrits marqués
D'une émotion, d'une vie,
D'un regard indulgent.

Et, lorsque vient la nuit,
L'ordinateur éteint,
Nul besoin de somnifères,
La famille d'âmes
Nous bercent doucement
Dans nos rêves cotonneux