Ecriture venue la nuit
Tu laisses ton empreinte
Dans l'espoir d'adoucir les affres du silence
Mais tu as mieux à dire !
Croyant retenir les mots éblouissants en rêve
Dans l'aube où se glisse l'après sommeil
Captive sur ma page noircie
Immmergée dans les fleurs d'encre noire
Par instant augmenté de mélancolie
Pourras-tu effacer les troubles de mon âme!
Hiver déjà passé aride comme mes larmes
Printemps d'espoir captive tu demeures
Pour éclairer mon coeur!
Que d'oubli, que d'oubli!
Les souvenirs ont l'odeur du vent
Les mots sentent le printemps
Et cet appel au fond de mon coeur
dans la fuite des songes
Voici l'aube austère des abîmes
Où se confondent le ciel et la terre
Cet étrange royaume des pensées
Où même l'absence change
Savoir aimer un peu ce vide
Sa vérité entière qui va si loin
Pour voir l'éclat secret de toutes choses
Non pas l'amour mais l'espérance
Sans jamais oublier qu'il a sous sa garde
non pas le ciel mais ce qui est en toi
Ce n'est pas s'insurger contre ce silence
mais être de toute cette absence
Une longue note qui côtoie et se refuse
A atteindre cette sonorité en suspends
Que d'oublis emportés par le vent!!
"Pourquoi, mon cœur, erres-tu en vain ?
Repose-toi donc quelque part.
Ce qui doit arriver arrive.
Ne songe pas à ce qui fut ni à ce qui sera :
Réjouis-toi des joies qui viennent et passent sans que tu ne t'y attendes."